• Dans cette guerre qui s'éternise, les enfants doivent surmonter leur terreur, les mères sont brisées et les fous abandonnés...

     

     

    enfant gravement bléssé

    enfant qui pleure suite à un bombardement, probablement à Alep

     

     

    detresse d'une mère de famille davant la sépulture d'un proche, peut être son fils

    détresse d'une mère de famille devant la sépulture d'un proche perdu

    mère en pleurs à cause de la terreur de la guerre

    Une dame exprime son grand chagrin

    les handicapés mentaux doivent se sentir bien seuls!

    Un handicapé mental dans un hospice d'Alep en Syrie, il semble abandonné à lui même!






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  • Un dessin résumant l'effondrement de ceux qui perdent un membre de leur famille ou un ami ou un voisin, désarroi doublé de douleur et d'injustice pour les parents qui perdent un enfant à cause de la guerre. dessin signé Wissam al jazairy publié sur sa page Facebook. Triste Noel 

    père noël perdu devant des cercueils plantés dans la neige de l'hiver syrien  

    pour voir d'autres travaux de Wissam: http://www.wissamaljazairy.daportfolio.com/ 


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  • Human Rights Watch (HRW), ONG américaine se consacrant à l'observation de la situation des droits humains dans le monde, et dont la crédibilité est reconnue, a dénoncé recemment un massacre de 190 civils de la région de Lattakié par des troupes de jihadistes extremistes au début du mois d'Aout dernier. Dans un autre rapport, l'agence a dénoncé également l'utilisation d'armes prohibées et le bombardement des écoles par les forces du gouvernement actuel de Damas. Voici des extraits de deux articles de "l'Orient le jour" à ce sujet:

    HRW dénonce un massacre perpétré par des rebelles en pays alaouite  

     
     
     massacre de civils en pays alaouite
    OLJ/Agences | 11/10/2013
     
     
     


     
    SYRIE En août dernier, au moins 190 civils ont été tués, dont 57 femmes et 18 enfants. Parmi eux, au moins 67 ont été exécutés.

    Au moins 190 civils ont été tués dont 67 exécutés, et 200 pris en otage dans des villages alaouites en Syrie par des groupes jihadistes et rebelles début août, rapporte Human Rights Watch dans un rapport diffusé vendredi.

    Dans son rapport de 105 pages, l'ONG indique avoir mené une enquête sur place et interrogé 35 personnes, y compris des survivants de l'attaque menée par des rebelles contre dix villages alaouites le 4 août dans la province de Lattaquié, fief du président Bachar el-Assad.

     

    Ce jour-là, au moins 190 civils ont été tués, dont 57 femmes et 18 enfants, selon l'ONG, qui a compilé une liste de noms de ces victimes.

    Parmi eux, au moins 67 ont été exécutés alors qu'ils n'étaient pas armés ou tentaient de fuir, selon HRW qui a rassemblé des éléments montrant qu'il s'agissait de civils non-combattants, n'ayant rien fait qui puisse menacer, ou laisser croire qu'ils menaçaient les assaillants.

     

    Selon HRW, au moins 20 groupes ont participé à l'opération au cours de laquelle ils ont conquis ces dix villages, repris le 18 août par les troupes du régime.

    destructions en pays alaouite

     

     

     

    Mais d'après l'ONG, les cinq principaux "organisateurs" et "exécuteurs" de l'attaque du 4 août étaient des groupes jihadistes comme l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), le Front Al-Nosra -tous deux affiliés à el-Qaëda- et Jaich al Mouhajirine wal Ansar, mais aussi des groupes rebelles islamistes comme Ahrar al Cham et Souqour al-Izz.

    L'EIIL et Jaish al-Mouhajirine wal Ansar retiennent toujours plus de 200 civils comme otage, en majorité des femmes et des enfants, indique en outre l'ONG.

     

    Ces groupes ont fait connaître leur participation à ces attaques via des vidéos et des communiqués, dont certains ont permis de corroborer le rapport de HRW. L'opération semble avoir été en grande partie financée par des donateurs basés dans le Golfe, écrit HRW.

     

    Ce qui est moins clair est le rôle des combattants de l'Armée syrienne libre (ASL), la branche armée de la principale coalition de l'opposition, qui est soutenue ouvertement par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et les pays sunnites du Golfe. Dans une vidéo mise en ligne le 11 août et filmée, semble-t-il, dans la province de Lattaquié, le chef de l'ASL, Salim Idriss, déclare que ses hommes ont pris part "dans une large mesure" à l'offensive.

    Mais Lama Fakih, qui a enquêté pendant plusieurs jours en septembre pour HRW dans la province de Lattaquié, et a parlé à cette occasion à des habitants, à des miliciens, des soldats, des médecins et des responsables, a dit ne pas être en mesure de confirmer si l'ASL était présente le 4 août lorsque les atrocités ont été commises.

     

     

     

     

     

    "Ces combattants ont lancé l'attaque le 4 août, le premier jour de la fête du Fitr marquant la fin du moins du ramadan (jeûne musulman). Ils ont franchi les positions de l'armée gardant la zone et sont entrés dans plus de 10 villages alaouites", indique HRW, citant entre autres Barouda, Nbeité, Blouta, Abou Makké.

    Les alaouites -une branche du chiisme- sont une communauté minoritaire en Syrie à laquelle appartient le clan Assad. La majorité de la population syrienne, tout comme les rebelles qui tentent de renverser le régime depuis plus de deux ans, sont des sunnites.

     

    Des villageois ont raconté à l'ONG comment ils ont tenté de fuir alors que les combattants "ouvraient le feu sans discernement, et dans certains cas, tirant délibérément sur les résidents". "Dans certains cas, les combattants ont exécuté ou abattu des familles entières", poursuit-elle.

    "Ces abus (...) sont une opération planifiée contre la population civile dans ces villages alaouites", a estimé Joe Stork, le directeur par intérim de HRW pour le Moyen-Orient, l'ONG estimant qu'il s'agit de "crimes contre l'Humanité".

     

    Depuis la militarisation de la révolte en Syrie, au départ pacifique avant d'être réprimée dans le sang par le régime, des ONG et organisations de l'ONU ont dénoncé à plusieurs reprises des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par les forces gouvernementales, relevant des crimes semblable commis par l'opposition armée, mais à une échelle beaucoup plus limitée.

     désolation de la destruction en Syrie

    HRW dénonce le recours à des bombes à effet de souffle contre des écoliers

       
     
     
     
    02/10/2013

     

    Human Rights Watch a dénoncé hier le recours par l’armée syrienne aux bombes à effet de souffle contre les civils, dont des écoliers. 
    Dimanche, au moins 16 personnes, en majorité des lycéens et des enseignants, ont été tuées dans un raid de l’aviation du régime syrien contre un établissement scolaire à Raqqa, ville rebelle du nord du pays, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
    enfants syriens
    Pour Priyanka Motaparthy, chercheur sur les droits des enfants à HRW, ce raid aérien « a coûté la vie à de nombreux enfants et montré aux autres qu’ils risquaient leur vie en se rendant à l’école ». Selon HRW, dans cette attaque, l’armée a eu recours aux bombes à surpression thermobarique ou à effet de souffle. « La nature des blessures dues aux éclats et la chair brûlée visibles sur les victimes témoignent de l’utilisation de bombes à surpression thermobarique » qui « frappent de manière aveugle », dit l’ONG internationale. Pour HRW, l’attaque contre les écoles est « une violation du droit international », et leurs auteurs commettent des « crimes de guerre ». 

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  • Selon un rapport de L'OMS (Organisation mondiale de la santé), un groupe des cas, dits "prioritaires", de paralysie flasque aigue (PFA) a été detecté début Octobre dans la province de Deir Ez-Zor dans le nord-est du pays. Les premiers résultats en laboratoire indiquent que deux d'entre eux pourraient être atteints de poliomyelite.  Le dernier cas de poliovirus sauvage signalé en Syrie remonte à 1999.

     

    La polio est une maladie très contagieuse qui frappe surtout les enfants de moins de 5 ans. Elle peut conduire à la paralysie en quelques heures et la maladie peut être fatale dans certains cas.

     

     enfants dans une cour d'école

     Une large campagne de vaccination des enfants syriens est en cours dans le pays, avec le soutien de l'ONU. Elle a pour objectif de vacciner 2,4 millions d'enfants contre la polio, la rougeole, les oreillons et la rubéole.

    Des campagnes de vaccination sont également prévues dans les pays voisin, où des milliers réfugiés syriens affluent chaque jour. 

    Ce fait alarmant est un malheur de plus pour ce beau pays, dire que certains de nos parents en ont souffert dans leur enfance au point souvent de perdre l'usage de leurs jambes ou de boîter à vie! ce qui rapproche encore plus la situation en Syrie de celle prévalant en Afghanistan, autre pays touché par la polio, à cause de la guerre et de la chaleur.

    Faraj

     

    sources: AFP/l'orient le jour 29-10-2013/OMS rapport du 19 octobre 2013


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  • Depuis le 4 septembre, le village chrétien de Maaloula est attaqué par des groupes de jihadistes qui ont pris le dessus sur les troupes gouvernementales  et massacré une vingtaine d'hommes. Cette cité à part, conservée dans la montagne, gardant en vie une langue parlée par Jesus à l'époque romaine, un patrimoine précieux qui ne devrait pas etre bouleversé...

     

    village de Maaloula en Syrie

    Jusqu'à présent l'information la plus pertinente et ciconstanciée de l'attaque meurtrière menée principalement par Jabhat a-Nosra le 8 septembre, est un reportage mentionné sur le lien suivant: http://www.michelcollon.info/Massacre-en-direct-a-Maaloula-en.html    L'armée régulière a depuis repris position dans la ville mais les rebelles ne sont pas loin.

     reprise de Maaloula par l'armée soldats syriens

    Après ce drame, les Chrétiens de Syrie, après ceux d'Irak, peuvent légitimement se considérer menacés par la rébellion, dont les éléments violents ne font pas la différence entre Occidentaux et Arabes chrétiens. Cette inquiètude s'est traduite récement par un sommet des chrétiens d'Orient à Bkerké (localité située au nord de Beyrouth, qui est le siège de l'Eglise maronite), le patriarche des chaldéens, Raphael Sako, a saisi l'occasion d'y exprimer tout son désarroi (article du journal L'orient le jour du 27/09/2013).

    Eglise dans la montagne près de Maaloula

     

    Cette attaque brutale pour intimider les Chrétiens est un défi pour les chefs de l'Opposition syrienne qui ont le devoir moral d'encourager la protection des minorités en Syrie plus qu'ailleurs, puisque c'est un gage pour la liberté et la tolérance qui devraient prévaloir dans une société apaisée et "libérée". Nous en sommes loin, malheureusement.

    Maaloula sous le regard de la Vierge




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