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Selon un rapport de L'OMS (Organisation mondiale de la santé), un groupe des cas, dits "prioritaires", de paralysie flasque aigue (PFA) a été detecté début Octobre dans la province de Deir Ez-Zor dans le nord-est du pays. Les premiers résultats en laboratoire indiquent que deux d'entre eux pourraient être atteints de poliomyelite. Le dernier cas de poliovirus sauvage signalé en Syrie remonte à 1999.
La polio est une maladie très contagieuse qui frappe surtout les enfants de moins de 5 ans. Elle peut conduire à la paralysie en quelques heures et la maladie peut être fatale dans certains cas.
Une large campagne de vaccination des enfants syriens est en cours dans le pays, avec le soutien de l'ONU. Elle a pour objectif de vacciner 2,4 millions d'enfants contre la polio, la rougeole, les oreillons et la rubéole.
Des campagnes de vaccination sont également prévues dans les pays voisin, où des milliers réfugiés syriens affluent chaque jour.
Ce fait alarmant est un malheur de plus pour ce beau pays, dire que certains de nos parents en ont souffert dans leur enfance au point souvent de perdre l'usage de leurs jambes ou de boîter à vie! ce qui rapproche encore plus la situation en Syrie de celle prévalant en Afghanistan, autre pays touché par la polio, à cause de la guerre et de la chaleur.
Faraj
sources: AFP/l'orient le jour 29-10-2013/OMS rapport du 19 octobre 2013
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Depuis le 4 septembre, le village chrétien de Maaloula est attaqué par des groupes de jihadistes qui ont pris le dessus sur les troupes gouvernementales et massacré une vingtaine d'hommes. Cette cité à part, conservée dans la montagne, gardant en vie une langue parlée par Jesus à l'époque romaine, un patrimoine précieux qui ne devrait pas etre bouleversé...
Jusqu'à présent l'information la plus pertinente et ciconstanciée de l'attaque meurtrière menée principalement par Jabhat a-Nosra le 8 septembre, est un reportage mentionné sur le lien suivant: http://www.michelcollon.info/Massacre-en-direct-a-Maaloula-en.html L'armée régulière a depuis repris position dans la ville mais les rebelles ne sont pas loin.
Après ce drame, les Chrétiens de Syrie, après ceux d'Irak, peuvent légitimement se considérer menacés par la rébellion, dont les éléments violents ne font pas la différence entre Occidentaux et Arabes chrétiens. Cette inquiètude s'est traduite récement par un sommet des chrétiens d'Orient à Bkerké (localité située au nord de Beyrouth, qui est le siège de l'Eglise maronite), le patriarche des chaldéens, Raphael Sako, a saisi l'occasion d'y exprimer tout son désarroi (article du journal L'orient le jour du 27/09/2013).
Cette attaque brutale pour intimider les Chrétiens est un défi pour les chefs de l'Opposition syrienne qui ont le devoir moral d'encourager la protection des minorités en Syrie plus qu'ailleurs, puisque c'est un gage pour la liberté et la tolérance qui devraient prévaloir dans une société apaisée et "libérée". Nous en sommes loin, malheureusement.
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